Transcription du clip vidéo Les cellules et le vivant
Symbiose endomycorhizienne
Le champignon Gigaspora gigantea et les racines d'une luzerne tronquée (Medicago truncatula).
© Jardin botanique de Montréal
En jaune, le champignon. En gris, la racine.
Les échanges de nutriments entre le champignon Gigaspora gigantea et la plante hôte ont lieu profondément à l'intérieur des racines de la plante.
Comment le champignon y parvient-il?
© Andrea Genre
En beige, l'appressorium. En jaune, les cellules de la racine.
Au contact de la surface d'une racine, le champignon forme une sorte de ventouse appelée appressorium. La plante réagit aussitôt.
Les cellules de l'épiderme se préparent pour la pénétration. Leurs noyaux réagissent aux signaux chimiques du champignon et l'entourent d'un compartiment spécial.
Le champignon traverse ainsi aisément les cellules et accède à l'intérieur de l'écorce de la racine.
Lorsque le champignon atteint les cellules internes, il s'introduit dans l'espace intercellulaire. Les cellules voisines réagissent à sa présence et le laissent entrer.
Gigaspora a atteint son but. Ces cellules colonisées sont en contact direct avec l'endoderme.
L'endoderme contrôle les échanges nutritifs entre l'écorce et les tissus conducteurs de la racine.
© Andrea Genre
Autour du noyau rond de la cellule, les arbuscules.
Dans ces cellules, le champignon développe des ramifications qui augmentent la surface d'échange entre les deux partenaires.
C'est ici, dans ces arbuscules, que le troc de nutriments a lieu. En échange de glucose, le champignon fournit à la plante eau et minéraux extraits du sol.
De nombreux arbres établissent des symbioses mycorhiziennes comme celle de la luzerne présentée ici.
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