Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Les cellules et l’eau

Adaptation aux conditions hydriques

L’eau est essentielle à la vie sur Terre. Pour proliférer, l’arbre a dû s’adapter à cette capricieuse maîtresse, à la disponibilité incertaine. Les palétuviers, par exemple, poussent les pieds dans l’eau. Pas de problème de quantité pour eux, mais plutôt un problème de qualité : c’est de l’eau salée. Afin de ne pas s'empoisonner, certains palétuviers possèdent des glandes qui excrètent le sel que leurs racines absorbent. De l’auto-désintoxication! Les aulnes glutineux, quant à eux, aiment pousser près des berges, dans des milieux très humides. Leur bois est à l’épreuve de la pourriture, car à quoi servirait d’avoir accès à beaucoup d’eau si leurs cellules pourrissaient sur place? L’homme a d’ailleurs tiré avantage de cette adaptation, car une grande partie de Venise est construite sur des pilotis en bois d’aulne.

L’austérité des xérophytes

Les arbres adaptés aux milieux arides, les xérophytes (Plante adaptée aux milieux secs.), ont un tout autre défi : limiter leurs pertes d’eau. Ces arbres sont munis de leurs propres compteurs d’eau intégrés. Gare aux excès de transpiration! Un arbre de milieu aride peut ainsi présenter des feuilles dont l’arrangement cellulaire répond à cet objectif de parcimonie. C’est le cas du laurier rose, qui s’épanouit dans un climat méditerranéen, aux étés chauds et secs.

Transcription du clip vidéo

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