Panser ses plaies
Lorsque l’arbre subit une blessure, il se protège en la scellant le plus rapidement possible. Aux extrémités de la plaie, des cellules du bois se développent alors : l’arbre forme un cal cicatriciel, qui prend souvent la forme de lèvres pulpeuses.
Ce cal ne correspond pas exactement à la cicatrice d’un animal : celle-ci, souvent temporaire, disparaîtra lors de la création de nouveaux tissus. Quant à lui, l’arbre ne régénérera jamais les tissus endommagés. Il ne peut que construire du nouveau bois par-dessus. Mais, une fois la plaie refermée, la trace de cette blessure sera toujours au cœur de l’arbre, condamnée à le suivre jusqu’à sa mort.
Cal
© Jardin botanique de Montréal (Robert Mineau)
© Jardin botanique de Montréal (Robert Mineau)