Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Protéger son futur

L’hiver n’est pas le seul danger qui guette les bourgeons. Comme sur cette photo, certains sont recouverts de petits poils afin de tenter de repousser les insectes qui pourraient s’y attaquer. Pour les petites bouches des insectes prédateurs, les poils sont de très grosses nuisances!

Si un feuillu ou un conifère mature peut porter de 10 000 à 100 000 bourgeons, les palmiers n’en possèdent qu’un seul, tout à leur sommet. Il est donc impératif de le protéger; sa disparition signerait l’arrêt de mort du palmier. C’est pourquoi la plupart des espèces de palmiers se retrouvent dans des régions sans hivers rudes, et aussi pourquoi certains palmiers se coiffent d’épines à leur sommet pour défendre leur précieux bourgeon.

Photo d'un bourgeon duveteux de noyer cendré (Juglans cinerea)
Juglans cinerea
© Jardin botanique de Montréal (Lise Servant)