Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Panser ses plaies

Lorsque l’arbre subit une blessure, il se protège en la scellant le plus rapidement possible. Aux extrémités de la plaie, des cellules du bois se développent alors : l’arbre forme un cal cicatriciel, qui prend souvent la forme de lèvres pulpeuses.

Ce cal ne correspond pas exactement à la cicatrice d’un animal : celle-ci, souvent temporaire, disparaîtra lors de la création de nouveaux tissus. Quant à lui, l’arbre ne régénérera jamais les tissus endommagés. Il ne peut que construire du nouveau bois par-dessus. Mais, une fois la plaie refermée, la trace de cette blessure sera toujours au cÅ“ur de l’arbre, condamnée à le suivre jusqu’à sa mort.

Photo d'un cal cicatriciel autour de l'endroit où une branche est tombée
Cal
© Jardin botanique de Montréal (Robert Mineau)