Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Transcription du clip vidéo Autour de l'étang

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(Claude Roy, animateur, présente l'étang de la Maison de l'arbre)

Photo de Claude Roy, animateur à la Maison de l'arbre, devant un étang

© Jardin botanique de Montréal
Claude Roy, animateur, Maison de l'arbre

Alors bonjour, bienvenue à l'étang de la Maison de l'arbre.

L'étang de la Maison de l'arbre regroupe des collections d'arbres adaptés aux milieux humides.


Photo aérienne de la Maison de l'arbre et de ses environs

© Jardin botanique de Montréal
La Maison de l'arbre

Alors, ce qu'on retrouve, on retrouve du thuya occidental bien sûr et un groupe de cèdres, c'est des arbres bien adaptés aux milieux aquatiques.

On a aussi des arbustes riverains comme les cornouillers ou encore un grand arbre bien connu d'origine chinoise, le saule pleureur, qui trône comme un grand au-dessus de ce plan d'eau.


L'étang de la Maison de l'arbre est un milieu splendide, il y a énormément de vie, une faune, une flore diversifiée.
Ces êtres vivants-là ont développé toutes sortes de stratégies pour réussir à s'adapter au milieu aquatique.

On n'a qu'à penser aux plantes par exemple.
Il y a des plantes émergentes qui poussent les pieds dans l'eau.
Des plantes à feuilles flottantes qui ont un rhizome bien enfoui dans la vase et qui étalent leurs feuilles et leurs fleurs sur la surface de l'eau.

Aussi, beaucoup d'animaux peuplent ce plan d'eau durant l'été, entre autres on pense aux canards colverts, on peut voir aussi des canetons de canards colverts.

On peut voir aussi sur par exemple un tronc d'arbre, se faisant chauffer au soleil, des tortues peintes et même des grenouilles vertes.
Imaginez, en plein cœur de Montréal, on peut entendre des concerts de grenouilles vertes, ici même à l'étang de la Maison de l'arbre.

On peut observer aussi un grand nombre d'invertébrés dans le cœur de cet étang-là juste derrière moi.

Alors ici, on a deux insectes parfaitement adaptés au milieu aquatique, on n'a qu'à penser à la ranatre, un insecte qui ressemble à une branche.
Alors, la ranatre est un prédateur vorace qui est fixé dans la végétation et puis qui se camoufle dans l'espoir de capturer des proies.
Alors ici on a un insecte, on voit bien ses six pattes.
On voit bien ici, au bout de son abdomen, un tube qui permet de respirer l'air ambiant, alors c'est très particulier.
Alors il a vraiment développé une forme de respiration, comme un peu le tuba que l'être humain a inventé.

Alors aussi, on a la notonecte, qui est un insecte très particulier qui nage à l'envers.
Alors elle a des grandes rames, des grandes pattes développées qui font office de rames, qui ont des poils au bout.
Alors, la notonecte nage à l'envers, c'est aussi un prédateur et elle a développé toute une stratégie pour réussir à respirer dans l'eau.
C'est qu'en fait, elle peut fixer des bulles d'air sur son abdomen qui est velu et puis elle explore le fond de l'eau et quand cette réserve d'air-là est terminée, elle revient à la surface dans l'espoir de renouveler son stock d'air, alors c'est très particulier, la notonecte et la ranatre.


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