Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Transcription du clip vidéo Les cellules et l’eau

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S'adapter aux conditions hydriques

Les feuilles de laurier rose (Nerium oleander) résistent au dessèchement.

Pour survivre en milieu aride, le laurier rose doit limiter la transpiration de ses feuilles.

Dessin de coupe d'une feuille présentant la cuticule

© Dr Lawrence Jensen, Honorary Senior Lecturer, University of Auckland
La cuticule, en blanc

La face supérieure des feuilles, plus exposée à la chaleur du soleil, est recouverte d'une épaisse couche cireuse.

C'est la cuticule, qui limite la transpiration des cellules de l'épiderme.

De plus, ce côté de la feuille ne présente pas de stomates, les orifices responsables des échanges gazeux avec l'air.

Dessin du dessous d'une feuille présentant stomates, cryptes stomatales et poils

© Dr Lawrence Jensen, Honorary Senior Lecturer, University of Auckland
L'air est stagnant dans les cryptes stomatales.

Les stomates sont plutôt sur la face inférieure de la feuille, au fond de cavités appelées cryptes stomatales.

Dans ces cryptes, qui sont recouvertes de minuscules poils, l'air stagne et le microclimat y est plus humide.

Lorsque la feuille ouvre ses stomates, elle perd moins d'eau par transpiration que si les échanges gazeux s'effectuaient directement dans l'air ambiant sec.


Toutes ces adaptations, cryptes stomatales, poils et cuticule, sont essentielles à la survie du laurier rose en milieu aride, car elles réduisent la transpiration de ses feuilles.


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