Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Aiguillé pour l’identifier

Les conifères portent des aiguilles, des écailles, quelquefois les deux. Ce sont de bons outils d’identification. Certaines aiguilles sont rondes, d’autres plates. Tentez d’en faire rouler une entre vos doigts, la réponse apparaîtra rapidement. Vous pouvez aussi observer combien d’aiguilles sont rattachées ensemble sur la branche. Au Québec, c’est facile : pour chaque conifère, un nombre précis. Ailleurs, il faudra peut-être plutôt compter plusieurs exemples, et noter l’intervalle qui semble se répéter : 2 ou 3 aiguilles, entre 3 et 6 aiguilles, etc. Si l'identification des arbres vous intéresse, vous pouvez visiter notre section Identifier les arbres.


Aiguilles et écailles coûtent proportionnellement plus de ressources à construire que les feuilles typiques. C’est pourquoi elles durent plus longtemps, trois ans en moyenne : c’est un investissement qu’il faut rentabiliser à long terme.

Photo d'une branche et d'aiguilles de pruche du Canada (Tsuga canadensis)
Tsuga canadensis
© Jardin botanique de Montréal (Gilles Murray)

Les pins de Bristlecone sont des champions de ce jeu d'économie et de rentabilité. Pas le choix! Ils poussent sur un sol très pauvre en nutriments, à une altitude où les précipitations sont faibles et où l'été ne dure que quelques semaines. Leurs aiguilles survivent ainsi entre 30 et 40 ans!