Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Gardien demandé; logement gratuit

Ces épines, qui servaient initialement à éloigner les brouteurs, ont maintenant une tout autre fonction. Les épines anormalement grosses de cet acacia sont creuses : elles procurent aux fourmis une demeure préfabriquée et les nourrissent même via des glandes spéciales. En retour, les fourmis protègent l’arbre miraculeux. Elles mangent les bourgeons des végétaux grimpants et repoussent ceux qui voudraient se nourrir à l’acacia : les insectes, bien sûr, mais aussi des herbivores aussi gros qu’une girafe!

Cette relation mutualiste (Association entre deux organismes d'espèces différentes, obligatoire, profitable pour chacun d'eux. ), où les deux partenaires tirent profit de la relation, est particulièrement impressionnante. Moins spectaculaire, on pense que certains champignons qui poussent à la surface des arbres sans les parasiter en seraient un autre exemple. Ils leur offriraient une protection contre l’infection par des champignons parasitaires.

Photo d'une épine évidée d'acacia (Acacia cornigera) et de sa fourmi symbiotique (Pseudomyrmex ferruginea)
Acacia cornigera
© Geoff Gallice