Au gré du courant
En Amazonie, près de 100 000 km2 de jungle sont inondés plusieurs mois par année. Tous les fruits qui tombent des arbres pendant cette période partent alors à la dérive dans l’eau, vers de nouvelles contrées colonisables. C’est l’hydrochorie (Mode de dispersion des graines des végétaux se faisant grâce à l'eau. ), un mode de dispersion rare au Canada mais fréquent dans plusieurs régions du globe.
Au Québec, le micocoulier occidental pousse dans des zones inondables et voit quelquefois ses fruits tomber dans l’eau, ou au sol juste avant les fontes du printemps. Lorsqu’ils sont gelés, les fruits peuvent flotter plusieurs jours, voire plusieurs semaines. De plus, les graines germent presque toutes même après un séjour de deux ou trois semaines dans l’eau. Ce pourrait donc être un bon exemple d’hydrochorie québécoise. Un dossier à suivre...